Aucune surface n’est laissée au hasard et le regard est sollicité en permanence dans une cacophonie saturée mais ordonnée. L’espace est saturé, avec une distorsion mécanique et rempli de dessins automatiques : la pratique est obsessionnelle, vous l’aurez compris. Si vous avez de la chance il vous montrera son carnet de voyage… 

Les inspirations sont multiples, les œuvres sont comme un grand mélange de pop goth, d’art brut, de noise et d’expressionisme abstrait (dystopique !). On y voit des histoires qui s’entremêlent, des figures apparaissent puis disparaissent. Les motifs se répètent, s’additionnent, s’ordonnent pour former un paysage électronique habité de figures ésotériques. En clair : une carte mentale d’un moine punk du futur, accro au retro gaming et à l’encre bleue.

Il cherche l’harmonie dans chaque œuvre mais nous invite également à prendre en compte l’ensemble, comme un grand tout, comme une grande figure fractale. Il faut du temps pour tout voir, tout comprendre et le voyage est différent à chaque visite. Prendre le temps du voyage ou de l’utopie de la promenade inutile ? Pour lui, c’est forcément nécessaire mais Jb Hanak nous pose forcément la question, en s’amusant d’avance de nos réponses.