Caroline Ruffault

« J’aurais pu être une plante verte
mais je suis un arbre. »
Caroline Ruffault

Exposition du 25 février au 25 mars 2022
Vernissage le vendredi 25 février, 18h

J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre est une exploration du lien entre le vivant et le corps.

Être une plante ou être au monde jusqu’au sentiment de dissolution, prendre racine, se fondre, dans la terre, dans la matière et disparaître tel le fossile d’une civilisation disparue.

Les corps de mes femmes sont libérés des hommes, des contingences de la finitude et absorbés par la nature, la mère, pour créer l’oxygène.

Caroline Ruffault tisse les relations entre les femmes et la nature et imagine un monde harmonieux dans une œuvre écoféministe emprunte de magie. Les êtres vivants sont connectés et avancent avec précaution vers un avenir commun.

Caroline est également fondatrice et curatrice de SheGazes, un magazine consacré à repenser le regard porté sur les femmes dans l’art et la photographie.

Caroline Ruffault

Caroline Ruffault a grandi à Rennes. Après quelques années à Paris puis à Austin au Texas, elle travaille aujourd’hui entre Saint-Malo où elle habite et Rennes où se trouve son atelier, au sein du nouvel artiste runspace b612. A travers la pratique de la photographie, de la vidéo et du cyanotype, Caroline explore les connexions entre le vivant. Les fils physiques et les fils mystiques qui nous unissent aux êtres et à notre environnement. A travers ses photos, c’est une quête du magique, de l’accident, d’une preuve, d’une présence de l’énergie qui circule autour de nous. Elle tisse des liens entre les Hommes, les plantes et la terre. Elle imagine « un monde harmonieux dans une œuvre empreinte de magie. Les êtres vivants sont connectés et avancent avec précaution vers un avenir commun. Mythologies, rêves et espoirs cohabitent dans cet étrange univers, où l’emprise de l’Homme semble avoir disparu. Inspirée par une utopie accessible, l’artiste construit un décor paisible, et laisse les traces humaines s’enfoncer dans la terre noire»