On sait immédiatement en voyant un tableau de Guy Brunet que la somptuosité formelle, la parfaite maîtrise technique, ne sont pas une fin en soi, mais un moyen d’accès à une sorte d’au-delà de la peinture et de son histoire. Dès lors, une question se pose : pourquoi la peinture ? Pour la représentation de quelle réalité ?
La vraie réponse et sa preuve irréfutable sont bien évidemment dans le silence de la peinture-même, qui scrute les corps et les visages sans nom, les étreint, les bouleverse, les dépèce, les confronte, à la recherche d’une raison profonde, d’une vérité intime, d’un être supérieur.